« Lusud » ou « Lutte pour le sud ». Association conduite par deux meneurs qui auront ainsi mis le feu aux poudres le jour de la célébration de la commémoration de l’indépendance ayant conduit à ce contexte de trouble persistant jusqu’à présent. « Ces deux fauteurs de troubles font déjà l’objet d’un avis de recherche pour leurs actes.
Cependant, le premier est, selon nos informations, déjà hors du territoire malagasy, tandis que le second reste introuvable », déplore notre
observateur. Pour rappel, ces deux individus ont incité une foule qui s’est rassemblée et a manifesté aux portes de la société QMM à Taolagnaro pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par leur association. Comme mode opératoire, ils promettent à la population environnante de Taolagnaro de bénéficier de compensation financière de la part de QMM s’ils adhèrent à l’association, moyennant un droit d’entrée.
Dupés
Face à cela, des milliers de villageois ont intégré l’association par l’appât du gain. Ces derniers se sont ainsi fait manipuler par les meneurs. En entraînant ainsi à cette manifestation qui bloc une grande partie de la vie quotidienne du chef-lieu de la région Anosy. Pourtant concernant le paiement de ces compensations, QMM a déjà annoncé au mois de mars dernier avoir verser la totalité pour les pêcheurs et les usufruitiers suite au conflit qui a opposé les deux parties durant des mois l’année dernière. Pour rappel, Plus de 5 000 bénéficiaires dont des usufruitiers et pêcheurs confondus ont perçu leurs compensations financières d’après le calendrier établi. Ces compensations sont relatives aux préjudices subis par les communautés locales et qui sont liés aux activités de QMM. Le montant total de la somme distribuée sur ce processus de compensation s’élève à plus de 11 milliards d’ariary. Le processus a duré sept semaines et la dernière séance de paiement a eu lieu en mars dernier. Paiement grâce auquel l’association a pu profiter pour faire miroiter une grande partie de la population de la zone rurale de Taolagnaro qui ne faisait pourtant pas partie des bénéficiaires de base. De l’autre côté, la société minière demande malgré tout à ce que des concertations puissent être effectuées dans l’apaisement. Cependant, avec leurs meneurs en cavale, les manifestants ont du mal à trouver une échappatoire dans le processus de résolution de cette crise.
La Rédaction